
Pour la toute première fois, voici le guide des 100 produits français labellisés Slow food, avec les coordonnées de leurs producteurs et des grands chefs qui les cuisinent, pour pouvoir les (re)découvir, les goûter, les cuisiner…

Cette encyclopédie décrit environ 700 espèces de plantes alimentaires du monde entier, que l'on peut se procurer sur les marchés ou cueillir dans la nature. Grâce à un minutieux travail d'enquête sur le terrain et auprès des meilleurs spécialistes, l'auteur a recueilli des informations à la pointe des connaissances actuelles sur toutes ces espèces, sans omettre les plantes oubliées comme la manne terrestre, la graine de paradis ou le chervis.

"Bien manger à Villeurbanne d’hier à aujourd’hui", c’est le nom donné au travail sur l’histoire et la géographie de l’alimentation à Villeurbanne, initié par la Mairie et le Centre communal d'action sociale à destination des résidences Autonomie et de tous les séniors de la Ville. Cette mission a été confiée à l’association Santé-Goût-Terroir qui anime depuis mars des ateliers, des entretiens et des visites avec les résidents qui souhaitent témoigner.

Pour la toute première fois, voici le guide des 100 produits français labellisés Slow food, avec les coordonnées de leurs producteurs et des grands chefs qui les cuisinent, pour pouvoir les (re)découvir, les goûter, les cuisiner…

Pour la toute première fois, voici le guide des 100 produits français labellisés Slow food, avec les coordonnées de leurs producteurs et des grands chefs qui les cuisinent, pour pouvoir les (re)découvir, les goûter, les cuisiner…

Cette encyclopédie décrit environ 700 espèces de plantes alimentaires du monde entier, que l'on peut se procurer sur les marchés ou cueillir dans la nature. Grâce à un minutieux travail d'enquête sur le terrain et auprès des meilleurs spécialistes, l'auteur a recueilli des informations à la pointe des connaissances actuelles sur toutes ces espèces, sans omettre les plantes oubliées comme la manne terrestre, la graine de paradis ou le chervis.

"Bien manger à Villeurbanne d’hier à aujourd’hui", c’est le nom donné au travail sur l’histoire et la géographie de l’alimentation à Villeurbanne, initié par la Mairie et le Centre communal d'action sociale à destination des résidences Autonomie et de tous les séniors de la Ville. Cette mission a été confiée à l’association Santé-Goût-Terroir qui anime depuis mars des ateliers, des entretiens et des visites avec les résidents qui souhaitent témoigner.

Pour la toute première fois, voici le guide des 100 produits français labellisés Slow food, avec les coordonnées de leurs producteurs et des grands chefs qui les cuisinent, pour pouvoir les (re)découvir, les goûter, les cuisiner…

Produire et éduquer
30/04/2018
Production maraichère et ferme pédagogique à Bessenay (69)
Ancien horticulteur, Florent Grillet est depuis 2008 producteur maraîcher labellisé Agriculture Biologique et transformateur de légumes, de fruits et de plantes aromatiques à Bessenay, capitale de la cerise dans les Monts du Lyonnais. Magasin de producteur, AMAP et ventes directes sont les principaux canaux de distribution de Graines d'arômes. Des écoles viennent aussi y découvrir la ferme pédagogique. Un excellent moyen de reconnecter le public à la terre, à l'environnement mais aussi à l’origine de notre alimentation !
Comment se répartissent vos activités ?
Je pratique à Bessenay la multiplication des plantes ainsi que l’animation de ma ferme pédagogique. A Chaponost, je produis mes légumes et pratique la vente directe. A Duerne, je valorise les invendus par la transformation. Je vends exclusivement ma production et ne pratique pas de complément d’offre de fruits et légumes provenant d’autres producteurs.
Qu’est-ce qui fait la spécificité de votre production ?
Tous mes fruits et légumes sont cultivés en bio. Prochainement, je compte acheter 4 ha à Chaponost afin d’y cultiver mes propres engrais verts à base de légumineuses, dans le but de remplacer sur mon exploitation la fumure animale par de l'engrais végétal. Comme il n’y a pas d’élevage sur l’exploitation, je dois faire sans les animaux ! Il faut également que je repense la rotation de mes cultures en introduisant des légumineuses pour "nourrir" mes légumes.
Votre modèle économique vous convient-il ?
Je touche un salaire depuis seulement 4 ans. Le temps de mettre en place un cycle cultural régulier et de renflouer une partie de mes investissements, il m’a fallu quelques années pour atteindre un rythme économique "de croisière". Je suis associé du magasin de producteur de Sainte-Foy-lès-Lyon «Au garde manger». Ce qui permet un débouché sûr et régulier de ma production. Je mets également en conserve mes légumes invendus, déclassés. Après récolte, je lave, épluche, coupe et congèle les légumes puis attends l’hiver pour les mettre en conserve. Le volet transformation représente 12 à 13% de mon chiffre d’affaire. Cela permet de ne rien jeter. Et je suis moi-même associé du laboratoire collectif de transformation que j’utilise 12 jours par an et qui est utilisé le reste du temps par les autres associés.
Quelles garanties goût et santé attribuez-vous à vos produits ?
Plusieurs clients m’ont dit avoir retrouvé chez moi le vrai goût de la carotte et même de la pomme de terre ! Mes fruits et légumes sont récoltés au plus tôt la veille et se retrouvent dans les paniers AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) ou sur l’étal du magasin de producteur de Ste-Foy. On a ici la garantie de produits récoltés à maturité et ultra-frais. Ce qui donne aussi une garantie pour le goût et la santé. Un bémol cependant pour les produits transformés : la stérilisation de mes légumes avec un autoclave ne permet pas de préserver totalement le goût authentique du produit. Je cherche actuellement à améliorer la technique afin que par exemple ma soupe de légumes ait le goût d’une véritable soupe maison ! Je pratique aussi la lacto-fermentation pour le chou et le navet. Cette méthode de conservation est de plus en plus demandée par les consommateurs pour ses vertus nutritionnelles et gustatives. Je compte développer ces méthodes pour d’autres légumes.
A quoi ressemble votre ferme pédagogique ?
J’organise pour les classes et les centres de loisirs mes animations autour de mes jardins de démonstration ludique. Je raconte l’histoire et la biologie des végétaux mais aussi le fonctionnement des écosystèmes qui leur sont associés sans oublier l’aspect social que le potager peut avoir. Je montre aux enfants des pucerons et des auxiliaires (leurs prédateurs). Ce sont les classes de maternelle et de primaire que j’accueille le plus souvent. J’aimerais accueillir davantage de collégiens et lycéens mais il est plus difficile de les faire venir sur mon exploitation.
D’autres projets ?
Sur mon site de Bessenay, une production de spiruline, micro-algue de couleur vert-bleue, connue pour ses grandes vertus nutritionnelles, va bientôt démarrer. Produite dans des bassins adaptés à son développement, elle sera séchée à basse température pour conserver toutes ses propriétés.
Comment voyez-vous l’avenir de votre profession ?
Je suis plutôt optimiste. La vente directe et les produits de qualité ont un bel avenir devant eux, car la demande ne cesse d’augmenter. Mais pour continuer à lutter efficacement contre les maladies en agriculture biologique, encore faut-il faut poursuivre la recherche sur la résistance végétale. Il n’y a par exemple plus assez d’avancées scientifiques en matière de lutte naturelle contre le mildiou (travail sur la résistance variétale par exemple). Il faudrait aussi davantage faire connaître nos magasins de producteurs. Même si la demande dépasse l’offre aux abords des grandes villes, il faut régulièrement renouveler une clientèle qui habite temporairement le territoire et faire connaître auprès d’une clientèle actuellement non captive les vertus des produits vendus dans ce type de magasin.
Un contact pour se procurer vos produits et venir dans votre ferme pédagogique ?
Santé-Goût-Terroir