
Pour la toute première fois, voici le guide des 100 produits français labellisés Slow food, avec les coordonnées de leurs producteurs et des grands chefs qui les cuisinent, pour pouvoir les (re)découvir, les goûter, les cuisiner…

Cette encyclopédie décrit environ 700 espèces de plantes alimentaires du monde entier, que l'on peut se procurer sur les marchés ou cueillir dans la nature. Grâce à un minutieux travail d'enquête sur le terrain et auprès des meilleurs spécialistes, l'auteur a recueilli des informations à la pointe des connaissances actuelles sur toutes ces espèces, sans omettre les plantes oubliées comme la manne terrestre, la graine de paradis ou le chervis.

"Bien manger à Villeurbanne d’hier à aujourd’hui", c’est le nom donné au travail sur l’histoire et la géographie de l’alimentation à Villeurbanne, initié par la Mairie et le Centre communal d'action sociale à destination des résidences Autonomie et de tous les séniors de la Ville. Cette mission a été confiée à l’association Santé-Goût-Terroir qui anime depuis mars des ateliers, des entretiens et des visites avec les résidents qui souhaitent témoigner.

Pour la toute première fois, voici le guide des 100 produits français labellisés Slow food, avec les coordonnées de leurs producteurs et des grands chefs qui les cuisinent, pour pouvoir les (re)découvir, les goûter, les cuisiner…

Pour la toute première fois, voici le guide des 100 produits français labellisés Slow food, avec les coordonnées de leurs producteurs et des grands chefs qui les cuisinent, pour pouvoir les (re)découvir, les goûter, les cuisiner…

Cette encyclopédie décrit environ 700 espèces de plantes alimentaires du monde entier, que l'on peut se procurer sur les marchés ou cueillir dans la nature. Grâce à un minutieux travail d'enquête sur le terrain et auprès des meilleurs spécialistes, l'auteur a recueilli des informations à la pointe des connaissances actuelles sur toutes ces espèces, sans omettre les plantes oubliées comme la manne terrestre, la graine de paradis ou le chervis.

"Bien manger à Villeurbanne d’hier à aujourd’hui", c’est le nom donné au travail sur l’histoire et la géographie de l’alimentation à Villeurbanne, initié par la Mairie et le Centre communal d'action sociale à destination des résidences Autonomie et de tous les séniors de la Ville. Cette mission a été confiée à l’association Santé-Goût-Terroir qui anime depuis mars des ateliers, des entretiens et des visites avec les résidents qui souhaitent témoigner.

Pour la toute première fois, voici le guide des 100 produits français labellisés Slow food, avec les coordonnées de leurs producteurs et des grands chefs qui les cuisinent, pour pouvoir les (re)découvir, les goûter, les cuisiner…

La dernière ferme de Lyon
17/10/2018
Maraichage et arboriculture raisonnés, Lyon
Louis-Pierre Perraud, surnommé «Pierrot» est le dernier agriculteur de Lyon. Il produit en culture raisonnée tous les fruits et légumes de saison que l’on trouve dans la région. Il est la quatrième génération d'une famille de maraichers qui occupe la propriété de 6 ha à Saint-Rambert juste au-dessus de l’Ile Barbe. Une rencontre unique dans un lieu unique caché derrière plusieurs quartiers d’habitations récents.
Pierre Perraud complète les terres de sa ferme lyonnaise en exploitant 15 ha : 6 ha à Lyon, 7,5 ha à St Cyr-au-Mont d'or et 1,5 ha à St Didier-au-mont d'or. C’est en 1980 que son père "hérite" du statut de dernier maraîcher lyonnais. Cette année-là, la famille se sépare définitivement de ses vaches. En 1984 Pierre reprend la ferme familiale «par simple amour de la terre». Il y cultive aujourd’hui tous les légumes et fruits disponibles dans la région lyonnaise (fruits à noyau, petits fruits, légumes racines, plantes, etc.). La famille en est à la 4ème génération de maraichers sachant que les deux premières faisaient du vin, des céréales et de l'élevage et les deux dernières du maraîchage, de l'arboriculture et un peu de céréales, et ce, depuis la présence de la mère de Pierre sur l'exploitation.
Ici on est en agriculture raisonnée. Pierre traite uniquement quand c’est nécessaire et mise surtout sur l’observation des arbres et des plantes car les produits de traitement coûtent chers. Et puis il ne souhaite ni s’empoisonner ni empoisonner ses clients. Il propose ainsi une grande variété de fruits et légumes de saison. «Lorsqu’on vend au détail, on est dans l’obligation de proposer une large gamme de produits.» Et la clientèle en redemande. Nul besoin de lui dire pourquoi ses fruits et légumes sont meilleurs. Quand les clients achètent le produit, la fraîcheur est au rendez-vous. Et le bouche-à-oreille fonctionne ensuite très bien. Il vend à la ferme le lundi et le jeudi soir entre 17 et 20 h. Il est également le vendredi matin sur la place rouge à Saint-Rambert et au Marché de Saint-Cyr le samedi matin.
Etre agriculteur en ville n’est pas tous les jours facile. Faire cohabiter une population d’hyper-urbains à côté d’un âne qui brait et d'un coq qui chante tous les matins n’est jamais gagné. Il est malgré tout amusant, fait-il remarquer, de voir que certains nouveaux clients n'ont jamais vu de lapin ni même de poule.. Faire de la ventre directe, c’est aussi éduquer les urbains à l’agriculture !
Si Pierre travaille avec un employé à plein temps partiel. Du temps de ses parents, la ferme faisait vivre quatre personnes : son père, son oncle, sa mère et lui ! Au regard de la demande qui augmente du fait de la densification du quartier, il lui faudrait davantage de surfaces pour produire plus et embaucher. Ce n’est malheureusement pas possible car la terre n’est pas extensible. Il aimerait également lever le pied en travaillant un peu moins. Il lui faudrait pour cela trouver un associé qui veuille travailler autant que lui et par tous les temps. Quant à sa retraite, il l’a prendra dans six ans. La relève n'est hélas pas acquise à ce jour. «Il faut vouloir travailler 72h pour un smic !». Parmi les stagiaires, mandatés par la Chambre d’agriculture du Rhône, qu’il a reçu sur son exploitation, très peu sont prêts à autant d’efforts physiques et de contraintes de temps pour un "si faible revenu".
La ferme n'est pas perdue pour autant. Si elle a failli disparaître en 1980 à cause d'un projet de ZAC (Zone d’aménagement concertée), les terrains sont désormais classés zone agricole. Restera donc à réfléchir à la suite sachant que les propriétaires de la ferme tiennent à ce que l'activité agricole demeure.
Santé-Goût-Terroir