
Pour la toute première fois, voici le guide des 100 produits français labellisés Slow food, avec les coordonnées de leurs producteurs et des grands chefs qui les cuisinent, pour pouvoir les (re)découvir, les goûter, les cuisiner…

Cette encyclopédie décrit environ 700 espèces de plantes alimentaires du monde entier, que l'on peut se procurer sur les marchés ou cueillir dans la nature. Grâce à un minutieux travail d'enquête sur le terrain et auprès des meilleurs spécialistes, l'auteur a recueilli des informations à la pointe des connaissances actuelles sur toutes ces espèces, sans omettre les plantes oubliées comme la manne terrestre, la graine de paradis ou le chervis.

"Bien manger à Villeurbanne d’hier à aujourd’hui", c’est le nom donné au travail sur l’histoire et la géographie de l’alimentation à Villeurbanne, initié par la Mairie et le Centre communal d'action sociale à destination des résidences Autonomie et de tous les séniors de la Ville. Cette mission a été confiée à l’association Santé-Goût-Terroir qui anime depuis mars des ateliers, des entretiens et des visites avec les résidents qui souhaitent témoigner.

Pour la toute première fois, voici le guide des 100 produits français labellisés Slow food, avec les coordonnées de leurs producteurs et des grands chefs qui les cuisinent, pour pouvoir les (re)découvir, les goûter, les cuisiner…

Pour la toute première fois, voici le guide des 100 produits français labellisés Slow food, avec les coordonnées de leurs producteurs et des grands chefs qui les cuisinent, pour pouvoir les (re)découvir, les goûter, les cuisiner…

Cette encyclopédie décrit environ 700 espèces de plantes alimentaires du monde entier, que l'on peut se procurer sur les marchés ou cueillir dans la nature. Grâce à un minutieux travail d'enquête sur le terrain et auprès des meilleurs spécialistes, l'auteur a recueilli des informations à la pointe des connaissances actuelles sur toutes ces espèces, sans omettre les plantes oubliées comme la manne terrestre, la graine de paradis ou le chervis.

"Bien manger à Villeurbanne d’hier à aujourd’hui", c’est le nom donné au travail sur l’histoire et la géographie de l’alimentation à Villeurbanne, initié par la Mairie et le Centre communal d'action sociale à destination des résidences Autonomie et de tous les séniors de la Ville. Cette mission a été confiée à l’association Santé-Goût-Terroir qui anime depuis mars des ateliers, des entretiens et des visites avec les résidents qui souhaitent témoigner.

Pour la toute première fois, voici le guide des 100 produits français labellisés Slow food, avec les coordonnées de leurs producteurs et des grands chefs qui les cuisinent, pour pouvoir les (re)découvir, les goûter, les cuisiner…

Boeuf limousin et poulet cou-nu en agriculture biologique
05/03/2018
Elevage mobile de poulets cou-nu et de vaches Limousine et Aubrac nourries à l'herbe
La ferme de Collonges est située à Chaponost en limite de Brignais entre la vallée du Rhône et les plateaux des Monts du Lyonnais. Elle s’étend sur 44 ha (33 ha de prairies et 11 ha de céréales) qui permettent au troupeau allaitant d’Aubry Aubanel d’être nourri avec une herbe et un fourrage de qualité. 3500 volailles sont élevées tous les ans ainsi qu’une vingtaine de vaches de race limousine et aubrac qui élèvent leur veau.
Quelle est la spécificité de votre exploitation ?
C’est un élevage bovin-volailles en agriculture biologique qui privilégie la volaille. Les poulaillers sont mobiles, ce qui permet des vides sanitaires efficaces et la repousse de l'herbe sur les parcours. L’élevage bovin ne représente pas une grande part de notre chiffre d’affaire (pas plus d’un quart). En revanche, il contribue à produire du fumier pour fertiliser les prairies et les champs de céréales. Le plaisir d’avoir des vaches sur mon exploitation m’a poussé à les garder. Je souhaitais élever des vaches au début mais je me suis vite rendu compte que le poulet allait permettre à la ferme de devenir rentable plus rapidement, car plus facile et rapide à vendre pour moins de surface.
Qu’est-ce qui fait la plus-value de votre viande ?
C’est une viande issue de vaches élevées à l’herbe et au fourrage provenant de l’exploitation. La qualité de la viande vient avant tout de son mode d’élevage, beaucoup moins de la race. La viande est avant tout excellente si la vache est bien nourrie. J'essaie de faire des fourrages de qualité en ressemant progressivement les vieilles prairies. Je produis également mes céréales : orge et pois qui servent de complément alimentaire pour les vaches. Elles sont au pré toute l’année autour de la ferme, puis rentrées quelques mois durant l’hiver. Concernant les poulets, ce sont des «cous-nus», appréciés pour la finesse de leur chair. Ils sont nourris avec des céréales produites sur la ferme (blé, triticale) et des protéagineux (pois, féveroles) également produits sur la ferme. Un complément de protéine est acheté à un moulin bio pour finir la ration (environ 25 % du total). L’abattage survient entre 12 et 16 semaines. Ce qui permet au poulet de se développer avant d’arriver à maturité.
Quel est votre modèle économique ?
Trois quarts du chiffre d’affaire est généré par la vente de volaille. L’autre quart par la vente de viande bovine. Je vends tous mes poulets au magasin de producteurs «Au p’tit bonheur des champs» à Brindas qui est un point de vente collectif où tous les paysans détiennent le même nombre de parts. Mon objectif est que les vaches ne me coûtent pas trop cher. Elles sont à l’herbe toute l’année et en stabulation l’hiver pendant 3 mois. Je souhaiterais néanmoins mieux valoriser mes carcasses et les bêtes vendues vivantes. Enfin, je recherche surtout l'autonomie de la ferme afin de ne pas dépendre de paramètres extérieurs et pour une traçabilité toujours plus maitrisée.
Comment voyez-vous votre métier aujourd’hui ?
On vit de ce qu’on produit. Le fait de vendre tous mes poulets en vente directe (au magasin de producteur ) m’assure une rentabilité et une sécurité économique. Avec les collègues agriculteurs, il est en revanche difficile de mutualiser le matériel avec d’autres fermes : chacun achète son propre matériel car les exploitations augmentent en taille : l’agriculteur a individualisé le travail.
Un contact pour trouver vos produits ?
http://www.auptitbonheurdeschamps.fr/
Santé-Goût-Terroir