
Pour la toute première fois, voici le guide des 100 produits français labellisés Slow food, avec les coordonnées de leurs producteurs et des grands chefs qui les cuisinent, pour pouvoir les (re)découvir, les goûter, les cuisiner…

Cette encyclopédie décrit environ 700 espèces de plantes alimentaires du monde entier, que l'on peut se procurer sur les marchés ou cueillir dans la nature. Grâce à un minutieux travail d'enquête sur le terrain et auprès des meilleurs spécialistes, l'auteur a recueilli des informations à la pointe des connaissances actuelles sur toutes ces espèces, sans omettre les plantes oubliées comme la manne terrestre, la graine de paradis ou le chervis.

"Bien manger à Villeurbanne d’hier à aujourd’hui", c’est le nom donné au travail sur l’histoire et la géographie de l’alimentation à Villeurbanne, initié par la Mairie et le Centre communal d'action sociale à destination des résidences Autonomie et de tous les séniors de la Ville. Cette mission a été confiée à l’association Santé-Goût-Terroir qui anime depuis mars des ateliers, des entretiens et des visites avec les résidents qui souhaitent témoigner.

Pour la toute première fois, voici le guide des 100 produits français labellisés Slow food, avec les coordonnées de leurs producteurs et des grands chefs qui les cuisinent, pour pouvoir les (re)découvir, les goûter, les cuisiner…

Pour la toute première fois, voici le guide des 100 produits français labellisés Slow food, avec les coordonnées de leurs producteurs et des grands chefs qui les cuisinent, pour pouvoir les (re)découvir, les goûter, les cuisiner…

Cette encyclopédie décrit environ 700 espèces de plantes alimentaires du monde entier, que l'on peut se procurer sur les marchés ou cueillir dans la nature. Grâce à un minutieux travail d'enquête sur le terrain et auprès des meilleurs spécialistes, l'auteur a recueilli des informations à la pointe des connaissances actuelles sur toutes ces espèces, sans omettre les plantes oubliées comme la manne terrestre, la graine de paradis ou le chervis.

"Bien manger à Villeurbanne d’hier à aujourd’hui", c’est le nom donné au travail sur l’histoire et la géographie de l’alimentation à Villeurbanne, initié par la Mairie et le Centre communal d'action sociale à destination des résidences Autonomie et de tous les séniors de la Ville. Cette mission a été confiée à l’association Santé-Goût-Terroir qui anime depuis mars des ateliers, des entretiens et des visites avec les résidents qui souhaitent témoigner.

Pour la toute première fois, voici le guide des 100 produits français labellisés Slow food, avec les coordonnées de leurs producteurs et des grands chefs qui les cuisinent, pour pouvoir les (re)découvir, les goûter, les cuisiner…

La guerre à l'avant-garde des recommandations nutritionnelles
17/02/2018
CHRD, 2017, "Les jours sans : 1939-1949. Alimentation et pénurie en temps de guerre", éditions Libel, 155 p
L'exposition "Les jours sans 1939-1949 : alimentation et pénurie en temps de guerres" organisée par le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon s'est clôturée ce mois-ci. Elle a donné lieu à un ouvrage éponyme. Déjà les notions de gâchis, d’équilibre alimentaire, de circuits courts et de retour à la terre, très en vogue aujourd’hui, étaient devenus durant l’Occupation des enjeux de première importance.
Le retour à la terre, gage d’une alimentation de qualité
Inspirés du catholicisme social, les jardins ouvriers devaient permettre, dès la Première guerre mondiale, de cultiver sa parcelle et d’aider ainsi les familles à se nourrir. Le jardin avait aussi pour vocation de «renforcer les liens au sein de la famille ouvrière et rappeler au prolétariat ses origines terriennes» (p 36). En temps de guerre, le jardin est un moyen judicieux de fournir une alimentation de qualité en quantité suffisante, gage d’équilibre nutritionnel, crucial en période de pénurie. Dans le département du Rhône, les jardins ouvriers connaîtront un développement prodigieux. Entre 1940 et 1941, près de 10 000 jardins sont créés et en tout 32 000 jardins assureront l’approvisionnement alimentaire de plus de 150 000 personnes. Si l’encouragement à créer des jardins ouvriers traduit le retour à l’esprit paysan et à la vie familiale, tant vanté par le régime de Vichy, il révèle à l'inverse l’échec de la politique de ravitaillement de l’Etat.

Le «marché rose» : rapprocher le producteur du consommateur pour lutter contre la malnutrition
Entre le marché noir et les produits acquis légalement en échange de tickets de rationnement se situe le "marché rose". Encouragé par le gouvernement, il consiste à développer une économie informelle entre le consommateur et le producteur dans le but d’éviter les effets dévastateurs de la malnutrition (p 63). Ce marché permet aux familles des villes de recevoir un colis n’excédant pas 50 kilos envoyé par des proches ou par un producteur.
La presse féminine pour une alimentation respectueuse de la santé
Les magazines féminins ainsi que les oeuvres sociales comme La Croix-Rouge française vont jouer un rôle essentiel dans l’adaptation des familles à la pénurie alimentaire. De nombreuses recommandations nutritionnelles sont données au travers d'articles et d'affichage public. «Marie-Claire» connait un succès grandissant grâce à et ses nombreuses rubriques consacrées au bien-être prodigué par le sport et une alimentation saine.

Dès 1940, le magazine propose des recettes équilibrées utilisant le moins possible de viande. Afin de rendre les plats plus consistants et plus nourrissants, l’usage des légumes, de leurs épluchures et de leurs fanes est encouragé (p 66). Il sera également expliqué comment réaliser un plat onctueux avec un minimum de matières grasses. Dans le magazine «Pour elle», il est fait l’éloge du raisin, vanté pour ses vertus nutritionnelles : «un merveilleux remède contre l’obésité, la goutte, la constipation, l’entérite, l’hypertension et bien d’autres maux encore». Les céréales comme l’avoine, l’orge et le sarrasin sont aussi considérées comme des aliments équilibrés indispensables à l’organisme. On peut lire dans le numéro du 14 mai 1940 : «la ration alimentaire actuelle est susceptible de présenter certains déficits en calories, en éléments minéraux, d’où la nécessité d’apporter un supplément de vitamines» et de finir par ce conseil :

remplacer les légumes cuits par les légumes crus ! En allant chercher des plantes sauvages ou potagères que l’on ne prenait plus la peine de consommer, la pénurie incite à la diversification de son alimentation : le serpolet à la place du thé, les feuilles de fraisier en guise de tisane, la luzerne, le mouron, les feuilles de betteraves pour remplacer les épinards. Les compléments diététiques aux graisses et aux viandes comme les fruits et les légumes secs sont aussi encouragés. Dans cet esprit, on motive les foyers à cultiver eux-mêmes leur jardin, même en appartement.

Les associations d’utilité publique en lutte contre le gaspillage alimentaire ... et énergétique
Le service social de la Croix-Rouge met en place une campagne de sensibilisation contre le gaspillage non seulement des produits alimentaires mais aussi de l'énergie. Devant la nécessité de faire des économies d’énergie, l’usage de la marmite norvégienne est encouragé. La méthode consiste à mettre la casserole encore bouillante dans une grande caisse en bois, épaisse comprenant des coussins. La cuisson peut alors se poursuivre sans dépense supplémentaire d’énergie.

Les conseils prodigués par la publicité, la presse, le gouvernement et les oeuvres sociales, loin de résoudre les problèmes de pénurie alimentaire, ont néanmoins atténué ses effets. Nous pourrions conclure qu'en période de guerre, le temps est compté et tout ce qui contribue à répondre aux besoins élémentaires de la société : boire, manger, se loger, se soigner, ... fait l'objet d'une grande inventivité. Il n'est donc pas inutile, pour répondre aux attentes de nos contemporains en matière de nutrition, de fouiller encore et toujours dans les bonnes pratiques du passé.
Santé-Goût-Terroir